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La séquence actuelle de trois courses de 24 heures sur 15 jours est unique dans le sport automobile, et de nombreuses parties prenantes espèrent qu’il en restera ainsi.

Cependant, un pilote a estimé qu’une autre course de 24 heures pourrait être ajoutée : une course de 25 heures.

Le vainqueur de l’édition centenaire des Spa 24 Hours en 2024, Mattia Drudi, se rendra à nouveau dans les Ardennes les 5 et 6 juillet pour la 25 Hours Fun Cup.

Mattia Drudi, qui a remporté l’an dernier les 24 Heures de Spa avec Comtoyou Aston Martin aux côtés de Nicki Thiim et Marco Sørensen, pilotera pour Heart of Racing au Mans cette année. Il y partagera une Aston Martin Vantage AMR LMGT3 avec Zacharie Robichon et Ian James. Il se rendra ensuite au Nürburgring avec Walkenhorst et défendra son titre à Spa avec Comtoyou Racing.

Et puis… l’Italien monte encore d’un cran, avec la 25 Hour Fun Cup, dans une Heart of Racing Fun Cup déployée par M3M.

« Ce sera effectivement un défi », explique-t-il à Autosportwereld. « La dernière course se déroule certes avec une biplace, dans une compétition qui est – comme son nom l’indique – Fun.

Mais tout de même : trois courses difficiles d’affilée, suivies des 25 Heures, ce sera un programme difficile physiquement et mentalement. Le repos sera crucial, sinon vous ne tiendrez pas le coup.

Je quitte Le Mans le lundi pour être au Nürburgring le mercredi. Une semaine plus tard, je me rendrai à Spa, qui n’est heureusement qu’à une bonne heure de route. Après les 24 heures de Spa, je rentrerai chez moi et ne reviendrai en Belgique que vers la fin de la semaine.

Et attention : après les 25 Hours Fun Cup, je m’envole pour le Brésil pour une nouvelle course du FIA WEC !

Pourquoi ajouter cette course supplémentaire à un calendrier déjà bien rempli ?
« Parce que c’est un bel événement bien organisé, avec Heart of Racing, l’équipe dont je fais désormais partie. En fait, j’avais déjà voulu faire une course avec la Fun Cup, mais le timing ne le permettait pas. Et ne vous y trompez pas : avec plus d’une centaine de voitures identiques sur la piste, c’est loin d’être facile. C’est très mouvementé sur la piste. Mais une chose est sûre : nous y roulons pour le plaisir. Pas de pression comme ici au Mans, au Nürburgring ou à Spa. Je vais donc vraiment prendre du plaisir, surtout après trois week-ends plombés.

Ressentez-vous une pression supplémentaire pour défendre votre titre à Spa ?
« En fait, oui. Nous savons que nous pouvons gagner, le potentiel est là. Mais nous réalisons aussi à quel point il a été difficile de le faire l’année dernière. Je suis extrêmement fier d’avoir pu remporter les 24 heures de Spa, car c’est l’une des courses les plus difficiles au monde – très peu de gens peuvent en dire autant. Je ressens cette pression en début de semaine, mais une fois que tout est en place, ce n’est généralement pas si terrible. »